Cette exposition d’Erwin Redl se tient à la Fondation EDF du 30 novembre au 3 février.
Elle est placée sous le signe de la lumière, le visiteur pénètre dans un labyrinthe de milliers de LED programmées pour traduire les états qui le traverse, il est invité à traverser et à expérimenter un univers numérique et sensoriel.
Les lumières exposées varient selon le spectre chromatique visible du rouge au bleu, chacune représente les émotions humaines : le rouge symbolise l’extrême sensibilité et le bleu son contrepoint froid et rationnel. Erwin Redl parvient à jouer avec le spectateur pour lui proposer une expérience unique à la fois esthétique et technologique. Grâce à son immersion, il se confronte à une installation jouant avec les frontières, celle du réel et du virtuel, de la lumière et de la matière.
Il questionne à travers sa série Matrix, dont cette installation fait partie, la place du corps et son interaction avec l’art. Il tente une traduction dans l’espace physique du langage esthétique abstrait de la réalité virtuelle et de modélisation 3D, structurant un environnement architectural par de grandes installations lumineuses. Au vu de la dimension architecturale de l’oeuvre, toute personne présente devient un élément constitutif de celle-ci en faisant partie intégrante de l’installation. Dans Light Matters, l’espace est perçu comme une seconde peau, la peau sociale qui enveloppe chacun des visiteurs lors de cette expérience déroutante. Un monde virtuel où la disparition du corps dans l’oeuvre interroge la disparition de la matière et de soi et jusqu’à la disparition de l’humain, de l’histoire, de l’espace et du temps.
Exposition à voir et à vivre jusqu’au 3 février 2018
Fondation EDF
6 rue Récamur
75007 Paris