Pour la petite histoire : En 1912, le physicien et chimiste français Georges Claude met au point le premier tube au néon. Il le présente au public à l’ Exposition Universelle de Paris. Plusieurs années plus tard, le fondateur du Bauhaus Moholo-Nagy déclare que «les jeux de lumières et d’éclairages nocturnes dans les grandes villes constituaient un champ d’expression qui ne tarderait pas à trouver ses artistes » A partir de 1940, le néon investit le travail de nombreux artistes. Dans presque 80% des oeuvres le néon est utilisé pour écrire, mais plusieurs artistes l’utilisent autrement. Ce médium se prête à des sculptures, des performances, des installations, investit l’espace public, joue avec les architectures.
Ce qui semble rendre le néon tellement attirant est sa flexibilité, d’abord. Le tube de verre, soufflé à façon, adapte toute forme désirée. Le blanc, à lui seul, présente quarante nuances.
Petit aperçu en images :
Dan Flavin La diagonale du 25 mai / 1963.
Martial Ryasse Nissa Bella / 1964.
Bruce Nauman The true artist helps the world by revealing mistic truths / 1967
Mario Merz Igloo di Giap / 1968.
Dan Flavin Untitled / 1971.
François Morellet 2 trames de tirets 0°-90° avec participation du spectateur / 1971.
Claude Lévêque Nous sommes heureux / 1997
Su-Mei Tse Tout sauf rouge / 2009
Stefan Brüggemann This work should be turn off when I die/ 2010
Douglas Gordon Every time you switch me off, we die a little / 2011.
François Morellet et Tadashi Kawamata Pier and Ocean / 2014
Claude Lévêque The world is yours / 2015