Il y a 50 ans, l’homme marchait sur la Lune, 500 ans avant, Léonard de Vinci émettait une hypothèse sur ce qui la composait et sur ce que l’on appelle aujourd’hui, la lumière cendrée.
Il s’agit de cette douce lueur qui baigne la partie non éclairée de la lune, que l’on peut observer lorsqu’elle est en croissant au-dessus de l’horizon, au coucher du soleil. Entre les pointes du croissant, nous devinons une image fantomatique de la lune, c’est la lumière cendrée.
Lorsque Léonard de Vinci, s’interroge sur ce phénomène, il fallait avoir de grandes capacités d’imagination pour se représenter la possibilité que la terre renvoie de la lumière sur la lune, personne n’y était encore allé, nous ne connaissions pas la place lumineuse qu’y tient notre planète. Dans son manuscrit, « Codex Leicester » écrit aux alentours de 1510, il existe une page dont le titre est « De la lune, aucun corps solide n’est plus léger que l’air ». Il y explique avec certitude que la lune possède une atmosphère et des océans et de là, il en déduit que cette étendue d’eau fait de la Lune un parfait miroir pour la lumière du Soleil, elle-même réfléchie par les océans terrestres. Même si les hypothèses étaient erronées, son raisonnement sur l’origine de la lumière cendrée était juste.
Nous savons aujourd’hui, que ce phénomène lumineux est dû au pouvoir réfléchissant des nuages et des océans. Environ 37% de la lumière reçue par notre planète repart dans l’espace. C’est cette lumière cendrée qui suffit à éclairer faiblement la lune.
Ce phénomène n’est observable qu’à la Lunaison car le reste du temps, l’éclat lunaire est trop fort pour déceler sur le reste du disque.